ARTISTES MAMA FESTIVAL
MOONBIRD

Moonbird est le projet solo électronique du musicien Pierre Chamot. À mi-chemin entre les paysages impressionnistes d’Apparat, la techno froide de Daniel Avery et les interprétations tortueuses de Thom Yorke, l’électronique se fait ici le canevas d’une certaine sensibilité, avec un goût prononcé pour l’immersion dans des paysages imaginaires décharnés.
Le chant, entre anglais et français, ouvre des portails vers d’autres inconnus et vient se poser sur des textures synthétiques mouvantes, propulsées par un beat incisif. Sur scène, l’intensité synesthésique des morceaux est soulignée par des vidéoprojections organiques et abstraites afin de créer un véritable monde imaginaire emportant le spectateur dans une expérience de rêve lucide.
LUUFA

Plus qu’un projet musical, LUUFA, c’est d’abord un voyage, l’aboutissement d’une aventure quis’est déroulée entre les Etats-Unis, où Lucas est né, et la France, où il a grandi et découvert laguitare, son instrument fétiche qu’il a appris au conservatoire. Mais pour forger l’ADN de LUUFA,il a fallu plusieurs détours dans ce voyage aussi physique que spirituel.
Luufa n’est pas seulement un talentueux producteur de musique électronique, mais aussi un compositeur de pop, un véritable songwriter. Reste à intégrer son côté bricoleur, sous l’inuence de son compère Ouai Stéphane, connu pour fabriquer ses propres instruments. Dans son sillage, Lucas transforme sa guitare et d’autres instruments en contrôleur MIDI. Sa pièce maîtresse :un bâton composé d’un manche tiré du jeu vidéo Guitar Hero et de diodes, qui, en bougeant, active des effets, lance une boucle ou change les lumières. Une idée qui va révolutionner son live en le rendant plus clair et plus ludique pour le public. Concept, musique, scénographie, ça y est : LUUFA est n prêt pour refaire un tour du monde
WOOLEN

Sa musique pourrait se traduire de cette manière : cinématographique, électro-organique, aérienne. Le jeune compositeur (il n’a que 26 ans, mais cela fait déjà 8 ans qu’il bosse sur son son) propose un univers plein de nuances, alliant parfois minimalisme avec caractère épique. Ces compositions prennent le temps d’explorer plusieurs facettes de sa personnalité, sans pour autant être un fourre-tout d’idées plus ou moins abouties. Non, ici, tout est pensé, mesuré, quantifié, non pas calibré pour plaire au plus grand nombre, mais simplement pensé comme étant un prolongement de sa pensée. Autrement dit, il exprime à travers sa musique une sensibilité de touche à tout, mais qui sait se fixer une ligne de conduite et ne pas en déroger.
MONA SAN

Extrême, tranché, contrasté. Mona San interpèle par son esthétique punkement léchée. À la fois précise, digitale, dans ce qu’il y a de plus pure. En même temps rugueuse, imparfaite, dans ce qu’il y a de plus brute. Ce relief créé un équilibre, que l’artiste retrouve en toutes choses.
MLD

MLD est le projet solo de Stéphane MOURGUES (Hello Bye Bye, Dj Moule), qu’il qualifie d’Analog Acid Synth et qui navigue entre électro acide et sonorités rétro- futuristes synthwave, mettant en scène un futur dystopique dans lequel une guerre éclate entre humains et machines.
MLD se situe sur une ligne médiane reliant Arnaud Rebotini pour son approche brute du live à French79 pour son approche pop de la techno.
TAISEN

Taisen est mon second prénom japonais. Il évoque un homme solitaire qui vit dans la montagne. Depuis quelques années il compose en cohérence avec le sens de ce prénom. La recherche de simplicité et le minimalisme de la musique répétitive sont devenus très vite une grande source d’inspiration. Il appréhende la musique électronique comme un langage universel, effaçant les frontières derrière elle, regroupant les cultures.
L’improvisation aux couleurs jazz ou classique à la part belle en live et il tire beaucoup de son plaisir de musicien à laisser exister tout ce qui peut traverser le moment du direct.